Cet article est paru dans Aide-Mémoire n°88 d'avril-juin 2019, p.11
À la veille d’une triple échéance électorale, nous allons
dans cette chronique revenir sur la première élection à laquelle a participé
Nation[1],
et ce à travers l’analyse de son organe de presse de mars 2002 à avril 2003.
Outre que ce parti se définit lui-même comme radical il est intéressant de voir
que son nom voulait dire pour les élections de mai 2003 « Nouvelle
Alliance pour la Tradition, l’Identité, l’Ordre et la Nation »[2].
Tout un programme en soi. Nation n’a jamais réussi au cours de ses presque 20
ans d’existence, et malgré son activité militante et ses efforts de
structuration, à percer électoralement ni à empêcher d’autres structures de
vouloir incarner l’extrême droite en Belgique francophone[3].
Un groupuscule clairement
d’extrême droite
Nation est fondé en septembre 1999 par les courants radicaux
de l’extrême droite belge francophone déçu des échecs successifs du Front
National de Daniel Féret et de ses diverses dissidences. Son fondateur, et toujours
actuellement seul réel chef, Hervé Van Laethem a déjà un long parcours derrière
lui puisqu’il était actif au sein du groupe Néonazi l’Assaut (dont Nation
reprend d’ailleurs la rune d’Odal en plus de la classique croix celtique[4].
Les deux en blanc sur fonds noir) et était passé par le Front Nouveau de
Belgique. Au moment de la création, il fonctionne en binôme avec Hubert
Defourny, créateur d’AGIR puis de REF[5]
mais ce dernier quittera très vite la nouvelle structure. Dès le départ Nation
se dit « la seule opposition nationaliste au Régime en Belgique
francophone »[6] et
se targue, malgré que d’autres mouvements continuent à exister qui feront de
meilleur score électoraux, d’avoir « réalisé l’unité. La seule qui
compte : celle des militants. Ancien du PFN, du FN[7],
du FNB, du Bloc Wallon et du PCN, ce sont des militants et des cadres de toutes
origines politiques qui ont rejoint notre mouvement »[8].
Soulignons que la diversité des origines politiques indiquées ici ne désigne
que les divers courants de l’extrême droite. Cette nécessité de créer autre
chose est clairement exprimée, tout comme le positionnement sur l’échiquier
politique : « depuis la disparition du PFN en 1989 et l’apparition du
FN de Féret en 1985, l’extrême-droite électoraliste a suivi un long chemin vers
le déclin. Vingt ans après son apparition, le FN ne dispose toujours pas de
locaux, de sections de militants, d’un appareil de formation voire même d’une
simple presse (…) De même le FNB de Marguerite Bastien (…) Le Bloc Wallon,
pressenti par ses partenaires et sponsors flamands pour reprendre le flambeau
s’est auto-dissout avant de monter au front des élections, si cher à quelques
« has-been » liégeois, habile à philosopher sur l’histoire des
élections mais peu enclins à les emporter »[9]
Les premiers adversaires de Nation sont clairement
identifiés : « un ramassis de ce qu’il se fait de mieux chez les
adeptes de la multiculture : punks, anars, autonomes, squatters, et on en
passe… »[10], appelés
aussi « anarchistes de chez Aldi »[11].
Avec des détournements de slogan comme dans cet éditorial se terminant par
« Pasaran ! Nous passerons et tant pis pour les
« démocrates » qui étaient habitués à ne plus entendre de voix
discordantes. Les vrais nationalistes sont de retour et nous incarnerons bientôt
l’unique opposition »[12]
Les alliés sont eux identifiés au fur et à mesure d’articles
expliquant les manifestations et meetings auxquels Nation participe. A chaque
fois des groupes bien ancré à l’extrême droite, souvent ouvertement néo-nazi,
et gravitant à la marge des partis « fréquentables ». Ainsi
accompagné d’une photo ou l’on retrouve une banderole avec la croix celtique
blanche sur fonds noir est signalé que « une délégation de Jeune Nation a
participé à une manifestation anti-mondialisation du Mouvement Social
Républicain »[13]
ou quand Nation dans un long article dénonce « la campagne médiatique
enclenchée contre Unité Radicale » suite à l’attentat manqué d’un de ses
membres, Maxime Brunerie, contre Jacques Chirac. Attentat dont Nation n’hésite
pas à douter de la réalité dans un article au style complotiste[14]
que l’on retrouvera quand il s’agit de parler du 11 septembre[15].
Mais aussi avec la présence à l’université d’été du NPD et la présence des
roumains de Noua Dreapta à son second congrès[16],
de Democartici Egalitari d’Azione italien à une autre activité[17].
Et de manière plus softs un soutiens, même s’il s’accompagne d’une mise en
garde contre la « droite populiste » qui ne constitue pas une réelle
alternative à Fortuyn ou Haider qui « sont des votes sains démontrent que
notre population a encore une faculté de réaction contre le politiquement
correct et contre la vieille classe politique »[18].
De manière plus large un article annonçant la création d’un « site
d’information alternative » cite qu’il s’adresse aux « patriotes et
nationalistes, radicaux ou militants de droite, nationaux-révolutionnaires ou
identitaires, catholiques traditionnalistes[19]
ou païens[20]
(…) combattants du Liban chrétien (…) »[21].
Au détour des pages, on retrouve aussi une allusion à la « contre-encyclopédie »
et à une de ses notices consacrée au collaborateur Abel Bonnard[22].
Enfin, et de manière très significative, l’hommage à un militant décédé
concerne un militant rexiste de premier plan ayant porté l’uniforme de la Légion
Wallonie et milité toute sa vie à l’extrême droite sans jamais renier son
engagement. Ce qui donne en langage nation l’hommage à « un infatigable
militant du nationalisme sous ses formes diverses et souvent dans la tourmente
de l’Histoire. Volontaire européen contre le communisme dès ses 16 ans, il
continuera dès l’après-guerre, malgré l’ambiance de chasse aux sorcières, son
combat contre les ennemis de l’Europe (…) Dès 1949, il essaiera de lancer
diverses structures dont le Mouvement Social Belge qui présenta des listes électorales
déjà en 1954 !!! Au début des années 70, il lancera une série d’associations
politiques qui déboucheront finalement sur la création en 1977 du Front
Nationaliste Populaire qui présentera également des listes électorales. En
1979, il est condamné à 15 mois de prison ferme pour publication d’un livre
(!!!), cette condamnation l’obligera à quitter le pays afin de ne pas devoir
effectuer cette peine inique »[23]
Une idéologie
fasciste
Nation aime à se positionner comme une troisième voie
identitaire, nationaliste, qui lutte à la fois contre le capitalisme mondial et
contre la gauche. Il rejoint ainsi un positionnement déjà mainte fois rencontré
dans cette chronique[24]
qui est un des aspects qui distingue le fascisme de la droite extrême[25]
quand on cherche à affiner les définitions. Cette posture qui remonte aux
années 30 est ouvertement assumée : « la progression fulgurante des
fascismes dans les années 20 et 30 prouve indubitablement que l’amélioration
des conditions de vie des groupes humains a été le cheval de bataille d’autres
mouvements qu’on situe à tort à l’extrême droite de l’échiquier »[26].
Elle l’est parfois sur le ton de l’humour lorsque l’on critique
l’opportunisme d’autre tendance : « De Winter ne fait plus rire
aucun véritable nationaliste surtout lorsque dans sa quête de responsabilité,
il essaye de prouver qu’il est moins « fasciste » que d’autres en
allant par exemple à l’un ou l’autre barmitzva. A défaut de soigner sa
mythomanie, espérons que nous puissions lui faire retrouver la mémoire »[27]
Au niveau des aspects programmatique, Nation dénonce avec
force la volonté de dépénaliser les drogues douces surtout poussée par les «
khmers verts » écologistes[28].
Il s’attaque aussi au Tribunal pénal International vu comme « la plus récente
concrétisation de cet impérialisme éthique, prétentieux et philosophiquement
aberrant »[29].
Il est au niveau sécuritaire pour « une tolérance zéro à toutes les sortes de
délinquance » qui implique l’abaissement de l’âge légal pour aller en prison à
14 ans, le rétablissement de la peine de mort (avec une banderole significative
montrant une corde de pendu avec le slogan « du chanvre pour les dealers » ou la sentence « la seule thérapie à
appliquer aux pédophiles est celle de la corde de chanvre » ), et « enfin et
surtout, il faut mettre la magistrature et les administrations pénitentiaires
devant leur responsabilité et ne pas hésiter à tenir pour responsables sur un
plan civil et pénal, les magistrats et/ou fonctionnaires qui libéreraient des
détenus qui récidivent après leur sortie »[30].
Un discours justifié par le fait que l’on vivrait en « voyoucratie ».
L’homophobie n’est pas oubliée qui parle de « la grande rage du lobby gay » et
« des adeptes de sodome » pour dénoncer le fait que l’on touche le fonds au niveau
des mœurs de la société[31].
Et sur la question sociale on retrouve la traditionnelle vision corporatiste[32]
contre les syndicats et pour « la mise en place de systèmes de
concertation (…) à l’opposé de la logique de lutte des classes (…) la cogestion
dans les entreprises au sein d’organes de collaboration entre les différentes
catégories de personnel »[33]
Dans sa stratégie activiste[34]
Nation aime créer des structures parallèles comme « Résistance
verte » qui était principalement destinée à utiliser la dénonciation des
conditions d’abattage des moutons à l’occasion de la fête de l’Aït El Kebir
pour couvrir un discours raciste contre les musulmans dont le danger de la
présence en Belgique est une obsession répétée pages après pages. Un discours
raciste maîtrisé mais qui effleure à de multiples reprises comme lorsque l’on
évoque « le vrai visage du racisme anti-blanc » et le
« métissage expérimental décidé d’en haut » dans un article illustré
par une photo d’un couple multi-ethnique dont la légende parle de « déviance »
et « d’échec de la société métissée »[35].
Ou encore quand on parle de « la sainte inquisition multiculturelle (qui
exige de) placer des allochtones sur les listes des partis traditionnels
dictatoriaux»[36],
« d’hystérie multiculturelle »[37]
ou dans des articles comme celui intitulé « le rafiot de la multiculture
prend l’eau »[38].
Tout cela guidé par une « vérité » : « toutes les sociétés
multiculturelles se sont achevées en désastre »[39].
Et bien évidemment on utilise allégrement les clichés et les fausses
informations comme dans cet exemple : « d’un côté le premier réfugié
économique touchera l’équivalent minimex sans se poser de question. De l’autre
côté, un de nos compatriotes qui connait des difficultés financières sérieuses
n’osera rien quémander alors que ses parents et grand-parents ont contribué à
l’essor de notre système économique »[40].
Le tout mâtiné de théorie du « grand remplacement » comme quand
Nation explique que « ce sont des scientifiques allemands qui le
dévoilent : il n’y aura plus de blonds en 2200 ! Leur population est
trop réduite pour que l’espèce se perpétue d’ici 200 ans. Nul doute que cette
nouvelle réjouira les adeptes de la société métissée dans l’attente d’une autre
meilleure nouvelle : la disparition à termes des derniers autochtones
européens de souche en Europe »[41].
Et ce d’autant plus que « ne nous leurrons pas, en Belgique, comme
ailleurs en Europe, est en train de se construire une situation identique à
celle du Kosovo mais avec des belges de souche dans le rôle des victimes de
l’épuration ethnique »[42]
On retrouve enfin la question du darwinisme social :
« Ces nations sont comme des familles au sein de l’espèce humaine. Où
peut-on être mieux qu’au sein de sa famille. Cette tendance innée des peuples à
se regrouper en nations est universelle et se fonde sur un instinct qui dépasse
la seule humanité : il plonge dans notre nature animale. Et c’est faire
preuve d’une vanité immense que de faire un autre choix, au nom de
considérations idéologiques qui nient les lois naturelles et ont la prétention de
les transcender »[43].
Ce concept est explicité dans un long article qui clame clairement que
« nous sommes contre le mélange des genres : que ceux-ci soient
culturels, ethniques ou religieux » alors que « de plus en plus
d’éléments de différentes civilisations « exotiques » sont peu à peu
introduits en Europe » menaçant ainsi « notre propre civilisation,
notre culture identitaire ». Et de regretter que les enfants connaissent
plus Shéhérazade que Brunehilde… Et donc, dans cet article faisant référence à
Dominique Venner, de parler clairement de la guerre des civilisations
« l’islam et le monde musulman sont tellement différents de notre atavisme
culturel celto-germanique, mâtiné de culture greco-romaine et saupoudré de deux
mille ans de christianisme, que ces deux types de civilisations, se trouvent
pratiquement à l’opposé l’un de l’autre, devenant ainsi antagonistes »[44].
Le programme de Nation qui veut donc mettre fin au « développement des
cultures extra-européenne » car « chaque culture est une conception
du monde autonome »[45].
Nous voyons ainsi à nouveau que Nation est loin d’être un
parti anodin et que sa faiblesse électorale et militante depuis vingt ans,
compensée par un activisme intense, ne doit pas nous faire sous-estimer le
danger qu’il représente.
[1]
Parti dont nous avons déjà parlé dans cette chronique. Voir Le triangle vert et autres découvertes dans
le monde virtuel in AM n°79 de
janvier-mars 2017 et Un « on est chez
nous » d’exclusion in AM n°81 de
juillet-septembre 2017,
[2]
Formulaire de recueil des signatures permettant de se présenter aux élections
inséré dans Nation infos n°32 de
janvier 2003.
[3]
Voir J. Dohet, J. Faniel, S. Govaert, C. Istasse, J-P Nassaux et P. Wynants, Les partis sans représentation parlementaire
fédérale, CH du CRISP pp.2206-2207, 2014, pp.56-72 (62-64 sur Nation
spécifiquement)
[4]
Présente à plusieurs reprises sur les photos illustrant les numéros de Nation infos servant ici de corpus. Et
plus particulièrement le numéro 30 de novembre 2002 consacré au second congrès
de Nation
[5]
Voir notre première chronique Ref.
L’espoir wallon. Histoire du mouvement (1995-1998) in AM n°16 de janvier-mars 2001
[6] Appel : l’unité enfin réalisée ? in
Nation infos n°28 de juillet/août
2002, p.7
[7]
Voir Nouveau FN, vieille idéologie in
AM n°43 de janvier-mars 2008,
[8] Quelques réponses à des questions
primordiales in Nation infos,
n°34, mars-avril 2003, p.2
[9] L’électoralisme prétendument nationaliste en
Belgique : 15 ans d’échec ! in Nation infos, n°33, février 2003, p.7
[10] Nation infos n°25 de mars 2002, p.5
[11] Nation
infos n°25 de mars 2002, p.9 Expression que l’on retrouve en 2019 dans un
article consacré à l’action antifasciste contre la conférence de Théo Francken
à Verviers le 19 février.
[12] Nation infos, n°29 de septembre 2002,
p.2
[13] Nation infos n°28 de juillet/août 2002,
p4
[14] Attentat du 14 juillet : mise au point in Nation infos n°28 de juillet/août 2002,
p.5
[15] Réflexions américaines in Nation infos n°28 de juillet/août 2002,
p.11 qui commence ainsi « et si le 11 septembre n’était qu’une vaste
opération boursière »
[16] Nation Infos n°30 de novembre 2002, p.6
[17] Nation infos n°34 de mars/avril 2003,
p.7
[18] Ne pas se tromper d’amis in Nation Infos n°30 de novembre 2002, p.2
[19]
Voir La Loi du décalogue in AM n°64 d’avril-juin 2013,
[20]
Voir La tendance païenne de l’extrême
droite in AM n°38 d’octobre-décembre
2006,
[21] Création du site Internet d’information
alternative AlterMedia in Nation
infos n°31 de décembre 2002, p.8
[22] Lectures Françaises in Nation Infos n°32 de janvier 2003, p.6. Lectures Françaises est un périodique…
Sur Abel Bonnard voir Un homosexuel
collaborationniste in AM n°68
d’avril-juin 2014
[23] Jean-Robert Debbaudt: PRESENT! in Nation infos n°38 de septembre 2003, p.4
Le livre en question était un livre négationniste. Sur Debbaudt voir : http://www.resistances.be/degrelle.html
et https://www.lalibre.be/actu/belgique/le-dernier-heritier-de-leon-degrelle-51b87ecae4b0de6db9a8dedf
[24]
Voir notamment Un vrai fasciste : ni de droite,
ni de gauche mais… d’extrême droite in AM
n°31 de janvier-mars 2005, Du
socialisme au fascisme in AM n°41
de juillet-septembre 2007, Le fascisme
n’a pas confiance dans le peuple in AM
n°53 de juillet-septembre 2010
[25]
Voir De la nuance entre droite radicale
et extrême droite in AM n°77 de
juillet-août-septembre 2016,
[26] Germain,
Maurice, Le social : finie la chasse
gardée de la gauche ! in Nation
infos n°25 de mars 2002, p.2
[27] Nation infos n°26 d’avril 2002, p.6
[28] Ecolo est nuisible à la société in Nation infos n°31 de décembre 2002, p.2
[29]
Lemaire, Isy, Des nations ou un empire ? Nationalisme contre impérialisme in
Nation Infos n°25 de mars 2002, p.9
[30] Insécurité : il existe des solutions in
Nation Infos n°26 d’avril 2002, p.2
[31] Zone verte ou rose in Nation infos n°29 de septembre 2002, p.9
[32]
Voir Force, Joie et Travail! In AM n°45 de juillet-septembre 2008, L’extrême droite défend-elle les
travailleurs ? in AM n°60
d’avril-juin 2012 et La « démocratie
autoritaire » pour le bien des travailleurs in AM n°65 de juillet-septembre 2013.
[33] Combattre l’injustice sociale in Nation infos n°34 de mars-avril 2003,
p.6
[34] Nation
se revendique du courant incarné par François Duprat Plongée chez les radicaux de l’extrême droite in AM n°76 d’avril-juin 2016,
[35]
Germain, Maurice Société
multiculturelle : les masques tombent » in Nation infos n°26 d’avril 2002, p.5
[36] Nations Infos, n°28 de juillet/août
2002, p.2
[37] Nation infos n°28 de juillet/août 2002,
p.13
[38] Nation infos n°28 de juillet/août 2002,
pp.9-10
[39] L’immigration : notre identité est
menacée in Nations infos n°33 de
février 2003
[40] Société : vers la fracture
sociale ? in Nations Infos,
n°28 de juillet/août 2002, p.3
[41] Nation Infos n°30 de novembre 2002, p.9
[42] L’insécurité : police partout, sécurité
nulle part in Nation infos n°33
de février 2003, p.3. Pour comprendre cet extrait rappelons que l’extrême
droite soutenait (avec envois d’hommes et de matériels) les Serbes orthodoxes
du Kosovo vu comme étant sur la ligne de front face aux musulmans kosovars dans
une défense de l’identité chrétienne de l’Europe.
[43]
Lemaire, Isy, Des nations… op cit,
p.8
[44]
Torreele, Luc, Amalgame, culture et
identité in Nation infos n°31 de
décembre 2002, pp.6-7
[45] Cutlure : Tag et rap, deux onomatopées
pour un avenir ! in Nations
infos n°34 de mars/avril 2003, p.4
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