Je cosigne avec Jean Faniel un article intitulé : "La gauche anticapitaliste en Belgique : entre fragmentation et tentatives d’unité" dans cet ouvrage publié sous la Direction de Jean-Michel De Waele et Daniel-Louis Seiler dans La collection « politiques comparées ». Ce livre fait suite à un colloque qui s'était tenu à Aix-En-Provence auquel j'avais participé.
En voici la présentation :
Extrême gauche, ultra gauche, gauche de la gauche, gauche extrême : la variété même des dénominations témoigne de la complexité du phénomène. L'indécision sémantique s'ajoute à la diversité qui règne dans cette famille politique dont les généalogies parfois anciennes n'ont d'égales que les propensions historiques aux scissions. La fin du régime soviétique, l'ouverture de la Chine à l'économie mondialisée n'ont nullement fait disparaître ces formations qui s'alimentaient hier aux théories révolutionnaires. Communistes, trotskystes, maoïstes, dissidents des uns et des autres, voisinent aujourd'hui plus ou moins pacifiquement dans un paysage idéologique, certes bigarré, mais dont l'arrimage au pôle de la radicalité de la gauche anticapitaliste confère une forte identité. Le temps des crises sociales et économiques semble leur avoir donné une seconde jeunesse.
Grâce à l'approche comparative, ce livre montre, à l'échelle européenne, l'importance des tensions qui traversent aujourd'hui ces formations. Entre recompositions idéologiques et prégnance de s trajectoires historiques, entre présences parlementaires et participations aux nouveaux mouvements sociaux, ces partis inscrivent en effet leurs activités dans des répertoires multiples qui leur donnent souvent une visibilité auprès de l'opinion bien supérieure à ce que laisseraient supposer leurs forces militantes ou électorales.
336 pages - 29 € ISBN 978-2-7178-6101-3
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